Béo
VWALYE : Peux-tu nous dire comment tu as commencé à slamer et nous raconter un peu ton parcours ?
BEO : J’ai toujours aimé lire, à tel point que j’avais même commencé à écrire des poèmes lorsque j’étais adolescent. Un jour, j’ai vu le film SLAM avec Saul William. Ce film m’a totalement subjugué ! J’ai commencé à chercher des slameurs et j’ai découvert Grand Corps malade, Abd Al Malik et Souleymane Diamanka… Tous faisaient du slam, mais chacun avec leur propre style. J’ai intégré en 2007 le collectif Feu vert, on a commencé à se produire, comme dans le festival de Jazz ou la fête de la musique. En 2012, à l’occasion du festival Etonnants Voyageurs, j’ai rencontré Rouda, un slameur français qui était venu pour des faire des formations. Il nous a beaucoup appris sur la musicalité du slam
VWALYE : Quels sont tes projets ?
BEO : J’ai un projet d’album de slam expérimental, accompagné de reggae. Et je veux également continuer à me produire sur scène, pour moi, c’est un besoin vital de partager mon slam avec le public
VWALYE : As-tu déjà eu des échanges avec l’international ?
BEO : Je n’ai pas encore voyagé, mais j’ai eu pas mal d’échanges avec des artistes internationaux, comme le slameur Rouda avec qui j’ai beaucoup appris. J’ai aussi eu une belle rencontre avec Stone, un slameur Camerounais. On a enregistré une démo ensemble, et d’ailleurs le projet d’album que j’ai, c’est avec lui. Il vient d’une culture de griots, moi d’une culture vaudou, ces deux cultures sont intimement liées.
VWALYE : Quels sont les artistes que tu admires ?
BEO : Ceux dont j’ai parlé : Stone, Rouda et Grand Corps Malade.
VWALYE : Peux-tu nous donner une prestation qui t’as particulièrement marquée ?
BEO : J’étais avec Feu vert ce soir là, le groupe Vodoula chantait sur scène les rythmes traditionnels et nous, on slamait par dessus. L’ambiance était électrique…
à écouter : Béo : Nou 2
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